Le Boudoir des Lunes,
poésie sonore chantée et dansée
Patricia Grange avait déjà dévoilé son univers poétique à plusieurs reprises, aux Soirées du Fleuve, notamment.Cette nouvelle rencontre précise une des sources de sa poésie : Etre femme, c’est une liberté qui ne se marchande pas. C’est une richesse et c’est un don. C’est aussi un combat.
La sensualité et la détermination qui affleurent ses textes nous fait faire retour sur nous mêmes, hommes et femmes.Les éléphantes dansent dans la latérite, les cercles se creusent dans le ventre de la Pachamama, la terre mère et le monde sensible s’ordonne au bord du nombril de l’aimée.
La voix intemporelle de Fadoua Roh , en contrepoint, apporte avec elle les sons de l’Atlas, les filles et les mères et les amantes de la montagne.
Patricia Grange et Fadoua Roh nous ont emmenés dans un voyage poétique en Terre-Femme à la bibliothèque de Landiras, samedi 13 mars
Un rapprochement fécond avec la bibliothèque de Landiras nous a permis de co-produire ce spectacle dans le cadre du Printemps des poètes dont le thème cette année est couleur femme.- A fleur de lune
était évoqué le quotidien des femmes : la maternité, l'allaitement, le choix ou l'absence de maternité, la "boucherie" de l'excision imposée : leur révolte enfin dans le poème "la marche des lunes".
Ce poéme a reçu le premier prix ex-æquo du concours festi-live 2009 sur le thème "Femmes de Paix". - Chants à la Pachamama
Une ode à la Terre Mère, six poèmes exaltant les quatre éléments, la plupart primés dans différents concours.
Grâce à la mélopée envoutante de "La danse de l'éléphante", 1er prix de poésie libre du concours 2009 du club Georges Brassens, "l'ombre du Siam" planait sur l'auditoire. - Le miroir de Shéhérazade
Des poèmes tout en charme et sensualité pour un final en beauté.
La voix, chaude et puissante de Fadoua Roh soulignait chacun des poèmes de Patricia Grange.La castagnette béninoise, le tchawolo et le bâton de pluie créaient une ambiance sonore chaleureuse.Plus de 30 personnes se sont risquées à faire le voyage, elles ne sont pas revenues tout à fait semblables, augmentées de trésors insoupçonnés.
